"Les rivières sont des chemins qui marchent, et qui portent où l'on veut aller"
Blaise Pascal
Les risques psychosociaux recouvrent les risques professionnels qui portent atteinte à l’intégrité physique et la santé mentale des salariés.
Ils sont au nombre de trois :
- Le stress
- L’épuisement professionnel
- Les violences internes ou externes
On entend par épuisement professionnel, le burn-out (surcharge de travail), le bore-out (ennui au travail), le brown-out (perte de sens au travail)
Ces risques peuvent entrainer des pathologies professionnelles, des accidents de travail, des dépressions, des maladies psychosomatiques, favoriser les troubles musculo-squelettiques. Ils peuvent aggraver ou provoquer la rechute de maladies chroniques, comme des cancers.
Les RPS ont un impact pour l’entreprise :
- augmentation de l’absentéisme
- réduction de la productivité
- augmentation des accidents et incidents de travail
- non-respect des horaires ou des exigences de qualité
- atteinte à l’image de l’entreprise
Aujourd’hui, les RPS sont une question centrale sur le plan managérial et juridique.
Les RPS sont encadrés par le code du travail et le code pénal.
Selon l’article L4121-1 du code du travail, l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés.
Dans ce cadre, l’employeur ne peut pas seulement diminuer le risque mais il doit également l’empêcher. Cette obligation de résultat/de moyens renforcés stipule qu’en cas d’accident ou de maladies liés aux conditions de travail, la responsabilité de l’employeur pourra être engagée.
La faute inexcusable de l’employeur correspond au manquement de ce dernier à son obligation de sécurité de résultat, révélé par un accident de travail ou une maladie professionnelle. C’est-à-dire que l’employeur avait OU aurait dû avoir conscience du danger auquel il exposait son salarié. Et il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver.
L’employeur a également une obligation de prévention du harcèlement moral, sexuel et des agissements sexistes. Des comportements considérés comme une forme de violence pour les travailleurs les subissant et faisant partie des risques psychosociaux.
Les actions que je propose :
En étroite collaboration avec les dirigeants, les services RH, le médecin du travail, infirmiers(es), psychologues du travail, représentants du personnel, le service communication, j’interviens après un diagnostic et analyse du Document Unique, des accords QVCT, dans la mise en place :
- d’actions de prévention des risques professionnels
- d’actions d’information et de formation
- d’organisations et de moyens adaptés
J’accompagne les services RH dans la rédaction du DUERP et du PAPRIPACT
Je m’appuie sur les outils de l’Anact* et de l’INRS*